LA PRIERE D’UNE MARIEE

Odaya, une jeune future mariée, a choisi la vie à tout prix et malgré tout. Grâce à sa force et à sa foi, elle se bat chaque jour pour se remettre, pour guérir et gagner sa vie honorablement.
Elle rêve du foyer qu’elle est en passe de fonder. Vous avez la chance de pouvoir l’aider à réaliser la grande mitsva du mariage. Hachem nous promet:Si vous me donnez de la joie, je vous donne de la joie!

Odaya a aujourd’hui vingt ans. À l’âge de sept ans, elle fait une chute sur la tête en jouant et perd connaissance. Transportée à l’hôpital, son état ne s’améliore pas et son cerveau semble irrémédiablement endommagé. Quelques jours plus tard, un caillot de sang est décelé dans son cerveau et les médecins déclarent presque la mort clinique.

La mère d’Odaya ne perd pourtant jamais espoir et grâce à des donateurs généreux, elle parvient à faire venir spécialement des États-Unis, le professeur « Gatio », un spécialiste de renommée internationale. Étant donné le caractère exceptionnel d’une telle opération sur le cerveau d’une fillette de cet âge, l’intervention attire l’attention de dizaines de chirurgiens du monde entier venus y assister. Avant l’opération, l’hôpital Ein Kerem fait signer une décharge aux parents en cas de « mort sur la table d’opération », expliquant qu’il ne fallait pas fonder d’espoir de réussite sur une telle intervention étant donné la petite taille du cerveau de la fillette et les risques d’hémorragie.

Le miracle se produit et l’opération est une réussite à la surprise générale des médecins. Odaya ouvre les yeux, mais elle est dans un état végétatif, elle ne parle ni ne bouge.
Les médecins conseillent à la mère de la placer dans un institut spécialisé afin qu’elle puisse se consacrer à sa famille nombreuse, alors qu’il ne donne à Odaya la moindre de chance de récupérer. Mais la mère dévouée décide de se battre pour sa fille et pour tenter de la libérer de son lourd handicap. Peu à peu, Odaya commence à réagir à son entourage familier et à exécuter les gestes simples, durant un long et douloureux processus de convalescence, semé de déceptions et de peu de véritables victoires encourageantes. Durant une longue période de lents progrès, Odaya intègre une école normale qu’elle finit brillamment malgré les difficultés à s’intégrer socialement. Ses parents investissent beaucoup d’argent et d’énergie pour les soins en physiothérapie, hydrothérapie, etc… Odaya, très douée, se débrouille très bien avec les mathématiques et les chiffres. Les examens montrent qu’elle possède un QI supérieur à la moyenne. Elle termine également une école de comptabilité et de préparation en salaires du ministère de l’industrie et du commerce. Physiquement, sa main gauche reste handicapée malgré les nombreuses opérations qu’elle subit. Son handicap est évalué à 75 %. Durant son temps libre, elle est volontaire auprès de malades dans un institut de convalescence où elle encourage les malades en leur servant d’exemple vivant.
Odaya vient d’une famille nombreuse orthodoxe avec peu de moyens. À l’âge des chidouh’im, Odaya se heurte à de nombreuses déceptions. Après une longue attente, elle trouve enfin un homme hémiplégique, mais très intelligent et brillant dans sa yéchiva. Le mariage est fixé au 22 du mois de Av 5770.

Mais le couple a du mal à envisager le mariage tant les moyens manquent. Le marié vient lui aussi d’une famille nombreuse sans argent, ce qui rend les préparatifs très difficiles. Odaya a décidé de financer sa part, mais elle ne trouve pas d’emploi dans sa branche. Elle voudrait travailler dans la comptabilité mais personne ne semble prêt à l’employer. Elle est donc prête à faire n’importe quoi pour gagner de l’argent et fonder son foyer, ce qui, pour le moment, semble impossible.
L’organisation « ‘Hasdei Naomi » a décidé d’offrir au couple le prix de la location de la salle, mais cela ne couvre pas les frais de location d’appartement, des appareils ménagers de base, des meubles et le financement des soins onéreux qu’elle doit encore subir. L’un d’eux consiste à une injection dans la main d’un produit pour améliorer ses mouvements. Elle doit encore recevoir des dizaines d’injections qui coûtent des centaines de shekels chacune. Odaya n’a pas l’intention de baisser les bras, mais elle a besoin de l’aide de chacun de nous.

‘Hasdei Naomi a créé une fondation pour aider Odaya et son fiancé pour qu’ils puissent fonder un foyer juif grâce à l’aide de tous.
Les noms des donateurs seront transmis à Odaya qui fera une prière exceptionnelle pour eux sous la ‘Houpa, particulièrement bénie et donc beaucoup bénéficieront.

Si vous avez aimé, partagez...